Rép Dom Live

En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

dimanche 8 février 2009

Mode d'emploi

Voilà clôture du blog local pour ouverture d'un autre blog, plus d'actualité. Ça fait quand même plus de six mois que j'ai quitté la République Dominicaine, plus vraiment récent...
Alors, mode d'emploi de ce blog :
- commencer par le premier article
- remonter jusqu'à fin juillet, après ce n'est plus vraiment ça.
Bonne lecture et à bientôt à cette adresse :
grancric.over-blog.com

jeudi 5 février 2009

Pour votre sécurité

Depuis que la sécurité est devenue la première des libertés publiques, elle est servie à des sauces improbables. Pour notre sécurité, il faut ne pas laisser trainer nos bagages, les étiqueter, surveiller ceux des autres, attacher sa ceinture, remonter sa tablette, arrêter tout appareil électronique pendant les phases de décollage et d'atterrissage, ne pas se réunir à plus de trois dans le hall de l'immeuble, ne pas fumer à proximité d'un autre homo sapiens sapiens, ne pas manger trop salé ni trop sucré, faire une demi heure d'exercice quotidien, crypter sa borne WiFi, tirer la chasse d'eau après être allé aux toilettes (???)...
La sécurité, c'est le principe de couverture de tous les états totalitaires. Au nom de la sécurité, on se trouve ainsi avec 1% de la population française qui est passée en garde à vue l'année dernière. Ce chiffre est très impressionnant. La police a donc interpelé et emmené au commissariat un peu moins de 600 000 personnes l'année dernière. La délinquance a-t-elle baissée ? La sécurité a-t-elle augmentée ? Quel indicateur peut nous montrer que cette pression est efficace ? La population est-elle plus heureuse, plus rassurée ?
En management, il se dit que le fonctionnement d'un patron fort se diffuse dans toute les strates de l'entreprise. Notre leader maximo ne supporte pas grande critique, il a une tendance chronique a frapper fort les mouches qui le taquinent, une bonne partie des 600 000 mouches de cette année. La sécurité et la lutte contre le terrorisme sont les deux piliers d'une bonne politique autoritaire.
A demain peut-être...

mercredi 4 février 2009

Un de plus

Rencontrer la bêtise humaine est chaque fois un choc. Je sais bien qu'il en existe beaucoup sur cette planète et qu'on en rencontre relativement souvent. Mais de l'essence de bêtise, de la connerie sublime, de l'abrutissement abouti, du crétinisme total, du gel neuronal à zéro Kelvin, c'est tellement rare qu'on a tendance à oublier que ça existe. Pourtant, ça met un coup quand on rentre dedans. Ça surprend tellement que c'en est déprimant, comme une œuvre d'art parfaite qui laisse à penser que c'est la fin de l'art.
Le vrai problème est de comprendre ce qui se passe dans l'esprit embrumé du crétin, comment un murissement peut arriver à terme dans les termes exprimés. Où est la frontière entre le psychotique et l'abruti ? Le raisonnement est tellement bancale et tellement éloigné du réel !
Bon, je suis tombé dessus par hasard, un crétin qui se forge un jugement sur tout et tous avec des informations de seconde main et ressort ses haines et ses pensées aigries dans un contexte décalé.
Cela écrit, en cette saison, les exemples d'utilisation et de manipulation de l'information font légions, surtout dans l'équipe de notre leader maximo. Je vous les livre en vrac : la grève était mineure, l'hôpital a les moyens de ces missions, les préfets sont responsables des manifestations sur le chemin du leader maximo, c'est de la responsabilité des SDF de se trouver un abris quand il gel, les saboteur de lignes électriques de TGV sont des terroristes, etc...
On ne peut blâmer le péquin moyen de calquer ces raisonnements à deux balles et ces raccourcis vites faits. Pour revenir à notre leader maximo, ce qui lui embrume l'esprit, c'est son égo, c'est criant. Dans l'autre cas qui me préoccupe, je ne saurais dire ce qui embrumait l'esprit du crétin, je ne le connais pas assez.
Bon, il a tout de même des points très positifs dans cette crise, Citroën va enfin ressortir la DS. Back to the 50th, surtout que le ministère de l'information va ressortir des vieux cartons pour un revival commun.
A demain peut-être...

vendredi 23 janvier 2009

Crac Boum Hue...

Ça y est, j'ai rechangé de modèle. Ça me démangeais depuis un certain temps, le modèle précédent n'était pas du tout adapté à l'hiver. Comme vous ne le verrez plus, il vous faudra faire un petit effort de mémoire pour le revisualider.
Mon ado qui s'essayait malgré lui à la traversée d'escalier pourri dominical vient de se faire exclure du lycée pour une journée... Alors là, expérience, expérience, comment faut-il la jouer pour ne pas être trop... Trop quoi ? C'est quoi l'important là dedans ? Est-ce que je dois lui interdire de sortir pendant trois mois et l'enfoncer dans une relation d'enfant-parent ? Dois-je le menacer pour que sa conscience finisse un jour par lui dire 'ne fait pas de connerie, quelqu'un va t'engueuler' ?
Ne pas se référer à 'L'art de la guerre' pour régler les affaire d'adolescent, ne pas se prendre pour un éducateur de centre de redressement, agir avec un homme de 17 ans comme avec un homme de 45... Est-ce grave d'être viré pour une journée du lycée ? Bref, tempête sous un crâne de père.
Il y plus drôle en ce moment... Par exemple, Ségolène et Obama. La première lecture de l'interview dans lequel elle donne la source d'inspiration de l'équipe d'Obama fait hurler de rire. Mais en aucuns cas, on ne peut croire à un second degrés, c'était trop spontané. Ce sens de l'humour chez elle, je n'y crois pas. Elle est vraiment aussi mégalomane (mégalowoman ?) que notre leader maximo.
En fait, ce serait drôle si ce n'était pathétique. Les hommes et les femmes que produisent notre structure de pouvoir ne sont vraiment pas fréquentables. Il faut trop d'avidité pour arriver au sommet d'une organisation politique. Il faut marcher sur trop de têtes, ça déforme les pieds qui ne supportent plus de toucher le sol. Dan Simmons prétend que c'est l'empathie qui sauvera le monde ('la chute d'Hypérion'), la rédemption n'est pas pour demain.
A demain peut-être...

lundi 19 janvier 2009

Un par mois

Un post par mois, c'est léger... C'est que castor, c'est un métier prenant. Comme disait Dutronc, le castor, travail avec sa queue et avec ces dents (Crac Boum Hue)...
En général et sans me vanter, je travail pas trop mal. Mieux en tous cas que l'espèce d'assassin qui a fait le gros œuvre dans ma maison. Si vous voulez l'éviter, envoyez-moi un mail, je vous passe ses coordonnées complètes. Donc, cet espèce de voleur incompétent a posé un escalier en bois voici un an et demi. Un de mes fils est passé au travers ce week-end. Par chance, il est sportif, possède plus de réflexe que moi et sait atterrir. Donc, pas de bobos. J'en suis quand même pour quelques heures de réparation d'escalier et un bon flip dans la musette.
Photo des trois marches en moins.


Imaginons que cela se soit passé la veille au soir avec une quinzaine d'ado dans la maison et qu'un de ceux qui ne m'appartiennent pas soit passé dans le trou, se soit pris l'escalier en béton deux mètres plus bas et se soit, au mieux, cassé quelque chose...
Passons sur cet incident déplorable et si vous voulez des infos sur la consolidation d'escalier en bois, n'hésitez pas, je maîtrise.
Pour revenir aux choses sérieuses, que c'est-il passé depuis un mois ? La justice française a sessée d'être indépendante, notre leader maximo a décidé que l'hôpital public avait suffisament de crédit, il a fait un froid de gueux et j'ai bossé. Rien de très important somme toute.
A la prochaine peut-être...

vendredi 19 décembre 2008

Tout est figé...

La froid et la fine bruine gèle les neurones. Le gris fige la soupe de matière grise qui permet parfois d’écrire des articles plus ou moins intéressants. Ou alors, le blog est une discipline incompatible avec une vie privée, une vie familiale, une vie sociale et professionnelle soutenue. Cela veut-il dire que tu n’as rien fait sur ces plans là pendant des mois ? Il faut bien avouer que ces aspects là étaient largement passés au second ordre pendant mon séjour dans les Caraïbes. Les blogueurs quotidiens m’impressionnent par leurs constances. Au-delà de la motivation, il n’est pas forcément évident de trouver un sujet pertinent, cela se note sur la plupart des blogs, même le mien. Il faut bien trouver l’espace pour écrire, l’espace intérieur, l’espace temporel, l’énergie pour s’intégrer au model que l’on a mis en place. L’acte de création est toujours douloureux même s’il est roboratif et qu’il se transforme en une incroyable source d’énergie quand il est abouti.
L’écriture se nourrit souvent de boucs émissaires et ce n’est pourtant pas ça qui manquent. Prenons notre cher gouvernement par exemple. Rappel des faits : un message arrive chez nos amis des forces de l’ordre indiquant que quelques explosifs sont à disposition du public dans un grand magasin parisien. Là-dessus, on évacue ledit lieu public et on fouille comme il se doit. On retrouve cinq pains de dynamite sans détonateur dans les toilettes du cinquième. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, le ministre de l’intérieur elle-même, se déplace de la Place Bauveau pour apparaître devant les caméras de télévisions, que la proximité de l’évènement ont fait accourir ventre à terre. Et de protester que nous ne cèderons jamais aux extrémistes, que la démocratie n’a pas de leçon à recevoir de ces gens là, etc… Ce serait drôle si ce n’était pathétique. Pour ce qui est certainement un canular ou une vengeance d’employé éconduit, on fait une affaire d’état. Les ministres de notre leader maximo sont prompts à réagir aux opérations commerciales de proximité, c’est une qualité chez un chef de rayon. On peut quand même se poser la question de la réflexion dans ce bric-à-brac de bonimenteurs que forme la garde rapprochée de notre leader maximo. Du ministre de l’éducation nationale à celui de l’intérieur en passant par celui des affaires étrangères, la cacophonie est le style prédominant de nos gouvernants.
A demain peut-être…

dimanche 23 novembre 2008

Bio pomme

Je reprend un thème qui m'est cher en publiant le lien vers cette bande annonce :
http://www.premiere.fr/Bandes-annonces/Video/Nos-enfants-nous-accuseront
pour faire suite à l'excellent livre de DSS : "Anti cancer".
Il faut manger Bio, faire le tri dans les labels plus ou moins arnaque et trouver des sources d'approvisionnement à des tarifs un peu moins astronomiques que ceux pratiqués par mon super marché préféré. Pour exemple, le jambon normal à 14,60€ le kilo se transforme en jambon de luxe 36,90€ le kilo quand il est labellisé bio. Un rapport de 1 à 3. Ce rapport tombe de 1 à 1,5 quand on attaque la crèmerie, beurre et œufs. Ce qui semble être le plus petit des facteurs multiplicateurs des labels bio. C'est aujourd'hui le prix à payer pour éviter que des produits plus que douteux n'entrent dans la constitution de notre alimentation. (cf. l'affaire des huiles industrielles recyclées alimentaires d'il y a peu).
Les produits bios sont donc des produits chers. Les pauvres peuvent continuer à manger de la m..., les riches à survivre.
Première réflexion, le phénomène que nous connaissons à l'échelle géo économique mondiale se rapporte maintenant à l'échelle économique locale. Les disparités économiques font que sur les côtes de l'inde on dépiaute des cargos plein de cochonneries. Ces mêmes cargos ont servis à transporter les cochonneries des pays émergents vers les pays industrialisés. On retrouve ces différences dans nos régions. Les habitants des régions agricoles sont en contact beaucoup plus fréquent avec les pesticides et les engrais. Cochonneries fabriquées dans les agglomérations industrielles (voir la vallée du Rhône ou la basse vallée de la Seine).
Deuxième réflexion, la vie dans les campagnes occidentales n'est pas vraiment la vie saine que l'on imagine. La proximité des pesticides en fait un cadre environnemental dangereux. Vive la vie en ville, nous n'avons que les pollutions dues aux hydrocarbures pour nous empoisonner.
Troisième réflexion, sans impulsion politique, genre bio taxe comme l'éco taxe, pas de résultat possible. Pour un rééquilibrage de l'offre, il faut l'orienter. Ça fonctionne pour l'automobile, il faudra juste passer outre les lobbies de la chimie, de l'agriculture et de l'agro alimentaire pour que ça fonctionne. Ce n'est pas une mince affaire.
Bon appétit et à demain peut-être...