En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

vendredi 19 décembre 2008

Tout est figé...

La froid et la fine bruine gèle les neurones. Le gris fige la soupe de matière grise qui permet parfois d’écrire des articles plus ou moins intéressants. Ou alors, le blog est une discipline incompatible avec une vie privée, une vie familiale, une vie sociale et professionnelle soutenue. Cela veut-il dire que tu n’as rien fait sur ces plans là pendant des mois ? Il faut bien avouer que ces aspects là étaient largement passés au second ordre pendant mon séjour dans les Caraïbes. Les blogueurs quotidiens m’impressionnent par leurs constances. Au-delà de la motivation, il n’est pas forcément évident de trouver un sujet pertinent, cela se note sur la plupart des blogs, même le mien. Il faut bien trouver l’espace pour écrire, l’espace intérieur, l’espace temporel, l’énergie pour s’intégrer au model que l’on a mis en place. L’acte de création est toujours douloureux même s’il est roboratif et qu’il se transforme en une incroyable source d’énergie quand il est abouti.
L’écriture se nourrit souvent de boucs émissaires et ce n’est pourtant pas ça qui manquent. Prenons notre cher gouvernement par exemple. Rappel des faits : un message arrive chez nos amis des forces de l’ordre indiquant que quelques explosifs sont à disposition du public dans un grand magasin parisien. Là-dessus, on évacue ledit lieu public et on fouille comme il se doit. On retrouve cinq pains de dynamite sans détonateur dans les toilettes du cinquième. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, le ministre de l’intérieur elle-même, se déplace de la Place Bauveau pour apparaître devant les caméras de télévisions, que la proximité de l’évènement ont fait accourir ventre à terre. Et de protester que nous ne cèderons jamais aux extrémistes, que la démocratie n’a pas de leçon à recevoir de ces gens là, etc… Ce serait drôle si ce n’était pathétique. Pour ce qui est certainement un canular ou une vengeance d’employé éconduit, on fait une affaire d’état. Les ministres de notre leader maximo sont prompts à réagir aux opérations commerciales de proximité, c’est une qualité chez un chef de rayon. On peut quand même se poser la question de la réflexion dans ce bric-à-brac de bonimenteurs que forme la garde rapprochée de notre leader maximo. Du ministre de l’éducation nationale à celui de l’intérieur en passant par celui des affaires étrangères, la cacophonie est le style prédominant de nos gouvernants.
A demain peut-être…