En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

lundi 22 septembre 2008

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Ce qui est bien avec l’automne, c’est que c’est prévisible. Pas comme les catastrophes naturelles ou les accidents d’avion. On est obligé de faire des calculs statistiques compliqués pour finir par tomber à coté, surtout pour les accidents d’avions, ou ne rien voir du tout. Avec l’automne nous viennent les péripéties habituelles de la rentrée et surtout, le froid. C’est un lieu commun de dire ça mais quand on a vécu 8 mois au dessus de 25°C, c’est fondamental le froid !

C’est peut-être ça qui gèle cette plume que je ne ressors qu’une fois par quinzaine pour ne publier qu’un article sur deux… Ce qui laisse peu de place à la surprise quotidienne, ça ne laisse même pas infuser les colères et les frustrations. Et puis, que faire partager de mes voyages inter banlieue en scooter ou de mes week-ends dans les plâtres et la plomberie. Il y a eu source d’inspiration plus productive. J’ai donc décidé de clore ce blog le temps que je resterai en France. Et je crois que c’est parti pour durer un peu. Si j’en rouvre un, ce sera sur un sujet précis, enfin, au moins avec une argument du type maladie grave, expérience professionnelle bizarre ou voyage lointain comme celui que je clos aujourd’hui. En tous cas, je laisserai le lien sur celui-ci, j’ai pris tellement de plaisir à le faire…

A bientôt,

mardi 2 septembre 2008

Temps de traitement

L’expérience est probante. Rouler comme un dominicain dans Santo Domingo et ne pas avoir la tête d’un dominicain, c’est risquer d’être pris pour cible par la maréchaussée. C’est quoi rouler comme un dominicain, c’est faire fi des signaux lumineux, ne regarder que les autres automobilistes et les contrôleurs de trafic. Par exemple, pour tourner à droite s’il ne faut traverser aucune rue, il suffit d’attendre que personne ne vous en empêche, quelque soit la couleur du feu. Ce type de règle est complètement acceptée par les agents de police qui font la circulation.
Bon, lorsque j’ai failli en écraser un qui voulait me signalé que j’avais grillé le feu rouge, j’aurai pu être son cousin, je ne pense pas que cela aurait changé grand-chose. Il était plutôt fumasse. La pauvre cible me demande donc mon permis de conduire. Petite sueur froide de l’auteur auquel on a mainte fois répété qu’il ne faut jamais laisser l’original d’un papier officiel à un policier local. Heureusement, coté permis de conduire, j’ai des ressources inavouables. Je laisse donc le chargé de circulation me verbaliser et, contrairement à toutes les informations que l’on m’avait données, il me rend mes papiers avec un billet rose m’engageant à régler une somme indéterminée à l’équivalent de la préfecture locale.
Après enquête approfondie, et réflexion non moins approfondie, je me résous à ne rien faire du tout. Il y a quelques années, j’avais rencontré un consultant en logistique qu’une mission avait conduit au ministère de l’intérieur. Il était en charge de réduire les temps de traitement des contraventions. A l’époque, pas si lointaine, le temps minimum de relance d’une contravention était de six mois en France. Sachant que l’administration dominicaine ne doit pas être dans une phase d’optimisation mais plutôt de consolidation, et qu’il ne me restait plus que trois mois à passer dans le pays, les probabilités pour que je sois inquiété par le sujet étaient extrêmement faibles. De fait, je suis parti de république dominicaine avec le papier rose.
Le même type d’incident est arrivé à un collègue qui c’est débarrassé de l’affaire en payant quelques pesos au policier qui l’avait arrêté. Mais il ne faut pas le dire. Pour ma part, je n’ai jamais osé pas ce type de démarche.
A demain peut-être,