J’ai souvent le sentiment qu’il ne se passe pas grand-chose dans ma vie mais, contrairement à ce que disait Einstein, tout est relatif. Quand on mesure l’activité maximum de certains de nos contemporains, il arrive que l’on se retrouve face à un abime insondable d’où il ne ressort rien. De fait, lorsque le vide intellectuel rejoint l’inaction chronique, on comprend que la Star Ac ou le journal de TF1, avec ou sans PPDA, fassent de l’audience, que les cartes à gratter fassent de l’argent et que les torchons people se vendent. Là, débrancher la télévision est une action nécessaire.
Maintenant, ce n’est pas ça qui est frustrant, ce qui est frustrant, c’est la quantité de choses à faire et que l’on n’a pas le temps de faire : reprendre le piano, la guitare, visiter le Louvre, repasser les chaussettes, poser une nouvelle applique dans les toilettes, prendre des billets d’avion pour passer noël au pôle sud, changer la porte du garage, réserver le baptême en chute libre, signer la pétition contre la suppression des baleines dans les soutiens-gorges Playtex, penser à changer de président de la république et j’en passe, sans ordre de priorité…
Car c’est là le problème, c’est dans la hiérarchisation des tâches. Les professionnels sous-lettrés disent prioriser ou pire priorétiser. Je rappelle juste ce mot pas très beau et difficile à prononcer, mais l'unique vocable de notre belle langue qui sert ce concept : hiérarchiser. On va encore me traiter de donneur de leçons…
Bon alors, le matin, quand je m’apprête à quitter mon nid douillet pour aller gagner les quelques dollars qui me permettrons de nourrir, loger, habiller, transporter, payer des études, une PS2, des vacances au ski, à la mer, les cotisations des clubs de sport et j’en passe à ma nombreuse famille, j’ai un nombre de trucs incroyable à faire et à penser. A tel point que mon cerveau vieillissant en loupe une bonne partie. C’est dans la hiérarchisation automatique de ces tâches que je rame un peu. Entre mettre les chaussures après leurs avoir redonné un petit coup de noir, histoire d’avoir moins l’air d’un SDF, penser à mettre la clef dans un endroit où la femme de ménage la retrouvera pour nettoyer la maison, poster le courrier qui traine depuis trois semaines (dont la troisième tranche de l’ISR), nourrir le chat, réveiller le dernier, il m’arrive d’en perdre en route.
Je me dis que parfois, je devrai rebrancher la télé. Peut-être que les choses importantes me sauteraient aux yeux et ça me ferait au moins un sujet de conversation au bistrot.
Maintenant, ce n’est pas ça qui est frustrant, ce qui est frustrant, c’est la quantité de choses à faire et que l’on n’a pas le temps de faire : reprendre le piano, la guitare, visiter le Louvre, repasser les chaussettes, poser une nouvelle applique dans les toilettes, prendre des billets d’avion pour passer noël au pôle sud, changer la porte du garage, réserver le baptême en chute libre, signer la pétition contre la suppression des baleines dans les soutiens-gorges Playtex, penser à changer de président de la république et j’en passe, sans ordre de priorité…
Car c’est là le problème, c’est dans la hiérarchisation des tâches. Les professionnels sous-lettrés disent prioriser ou pire priorétiser. Je rappelle juste ce mot pas très beau et difficile à prononcer, mais l'unique vocable de notre belle langue qui sert ce concept : hiérarchiser. On va encore me traiter de donneur de leçons…
Bon alors, le matin, quand je m’apprête à quitter mon nid douillet pour aller gagner les quelques dollars qui me permettrons de nourrir, loger, habiller, transporter, payer des études, une PS2, des vacances au ski, à la mer, les cotisations des clubs de sport et j’en passe à ma nombreuse famille, j’ai un nombre de trucs incroyable à faire et à penser. A tel point que mon cerveau vieillissant en loupe une bonne partie. C’est dans la hiérarchisation automatique de ces tâches que je rame un peu. Entre mettre les chaussures après leurs avoir redonné un petit coup de noir, histoire d’avoir moins l’air d’un SDF, penser à mettre la clef dans un endroit où la femme de ménage la retrouvera pour nettoyer la maison, poster le courrier qui traine depuis trois semaines (dont la troisième tranche de l’ISR), nourrir le chat, réveiller le dernier, il m’arrive d’en perdre en route.
Je me dis que parfois, je devrai rebrancher la télé. Peut-être que les choses importantes me sauteraient aux yeux et ça me ferait au moins un sujet de conversation au bistrot.
2 commentaires:
Sinon, y'a "Un ticket pour l'espace" sur M6 ce soir !!
Je ne sais pas ce qe ca vaut, mais si tu veux priorisé, vas y.
Moi je vais au volley.
A+
Il y tellement d'autres choses qui pourraient éclairer ta vie : chez toi n'y a-t-il que ta famille nombreuse et ton chat?
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