En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

lundi 18 août 2008

Chronique de la plage


Une plage de vacances est un spectacle permanent. Cabarete est un bon exemple, c’est un véritable microcosme. Les gens vivent sur la plage et n’en sortent que très peu. On dort, on bronze, on mange, on fait du sport, on danse, on fait l'amour sur la plage. Les entrées sont filtrées par la Politur (police touristique) qui éloigne les importuns. Il faut préserver le business.
Pour ça, les dominicains sont aussi commerçants que les savoyards sont marin-pêcheurs. En dehors de lieux touristiques, on peut rester une demi-heure dans un restaurant sans que personne ne vienne voir si par hasard, on est là pour consommer. Il faut se faire remarquer. D’ailleurs, 95% des bars de la plage sont tenus par des gringos. Les murs appartiennent aux dominicains, les gringos font marcher le commerce.
Quelques copains qui fréquentes les lieux louches (je ne me permettrai ni de fréquenter ces lieux, ni de dénoncer ces copains) m’ont avoué que, même dans des bars à putes de Santo Domingo, il faut réclamer une consommation pour se la faire servir. J’avais entendu dire que partout ailleurs, une entraineuse te sautait dessus pour éponger tes dollars superflus en t’abreuvant de mauvais champagne…
Ici, non. Tu es bienvenu, tu peux rester et passer du temps.
Bref, ce n’est pas un dominicain qui nous aurait pondu Shaolin Basket. Ce chef d’œuvre digne de la tongue d’or du festival kung fu movies de Vesoul qui apparait juste sur nos écrans avant de disparaître dans les archives de la série Z. J’attends avec impatience Shaolin curling ou Shaolin triplette. Ce sera beaucoup plus haletant.
A demain peut-être…

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