En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mardi 12 août 2008

Le miroir aux alouettes


L’expatriation, c’est bien, c’est excitant, c’est dépaysant. J’ai rencontré plein de gens intéressants, qui bougent, qui n’aiment pas la routine, qui la fuient ou qui fuient autre chose. Bref, des gens qui ont une histoire en construction, à construire ou à oublier. Je me suis pris au jeu et je me suis construit aussi une histoire, une fuite, des relations que je pensais solides.
Je suis d’un naturel optimiste qui va avec un réalisme relationnel. Ce qui me permet d’atterrir en douceur. Heureusement, car ces relations d’expatriation son volatiles comme les histoires construites. Elles existent comme la solidarité à l’étranger, comme des ilots de choses connues dans un univers lointain, comme se construit le communautarisme dans la fuite de l’autre, dans la négation de l’intégration. J’ai vécu ici dans cette illusion, préférant le communautarisme à l’intégration. C’est tellement moins fort que ça n’existe plus un mois plus tard. Épatant non ?
A demain peut-être…

2 commentaires:

Makaveli a dit…

Je vais essayer de faire court :p :o

Je pense que tu négativises un peu quand même. Le contexte international favorise les "rapprochements" et amitiés rapides. On rencontre aussi une solidarité sans faille, et je pense qu'on peut compter sans problème sur les différents personnes qu'on rencontre.

Après pour la suite, ça dépend de plusieurs facteurs : la personnalité des gens, ce qui se passe en rentrant, les contacts que tu gardes... Tu auras forcément des gens que tu verras plus jamais, et d'autres que tu continueras à voir...

Il faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain :D

Anonyme a dit…

Les chimères sont les plus difficiles à oublier. Et puis compter sur les autres c'est trop facile. l'egocentrisme est toujours le plus fort. Par contre je suis totalement d'accord avec toi l'intégration vaut 100 fois plus que la vie d'expatrié, mais n'est'elle pas plus dangereuse?