En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mardi 17 juin 2008

Mets de l'huile


Un petit mot sur les huiles frelatées de nos amis de Lesieur (dépêche de Boursorama du mois dernier), mon Josébovisme sur le sujet vient sans doute du souvenir du millier de morts espagnols d’il y a une trentaine d’années. Plus personne ne se souvient de cet épisode épouvantable où, comme dans le cas présent, un groupe agroalimentaire avait jugé bon d’écouler des huiles industrielles dans de l’huile d’olive. Pas beaucoup, juste un pourcentage raisonnable, raisonnablement important pour tuer des pauvres crétins qui n’y pensaient même pas. Lesieur, c’est bien ! Danton disait donc vrai : « l’histoire est un théâtre où l’on joue toujours la même pièce ». Je ne sais plus s’il ajoutait qu’elle était mauvaise ou que c’étaient les acteurs qui l’étaient. En l’occurrence, c’est le cas pour les deux.
La ville que je préfère est sans aucun doute Séville. Pour y avoir vécu, pour l’avoir arpenté en large et en travers, pour l’avoir bu jusqu’au fond du ‘tubo’, pour l’avoir dégustée en tapas et en copas. C’est une ville riche de tout, de musique, d’architecture, d’histoire et avant tout de souvenirs et d’amitiés. Alors, c’est où chez moi ? Je n’aime pas la question. La réponse est là où son les gens que j’aime. Elle devient évidente lorsque je reviens à Paris, c’est là. Mais je dois être complètement schizophrène, parce que je suis chez moi à Santo Domingo, je suis chez moi à Paris, je suis chez moi à Séville… Je pense que si j’avais vécu à Vérone, Bruxelles ou Berlin j’y serais chez moi. Je suis chez moi avec moi. Alors, je m’aime ? Il faudrait que je reprenne au billet du 11 juin avec cette proposition, ça pourrait faire un développement intéressant.Chaque fois que je quitte une de ces villes, j’en suis malade. Vraiment malade.
L’avion du jour c’est Air France, le service est trois étages au dessus de Air Europa, cinq au dessus de Iberia. Le voyage est toujours aussi long. Ma voisine suédoise se murge gentillement au vin blanc fourni à discrétion. La cargaison de ce vol va, en grande majorité à Punta Cana. Une semaine dans un hôtel all inclusive. Ont-ils le même vin blanc là-bas ? Il faudra faire une cure de désintoxication après. C’est tellement éloigné de la réalité du pays. De toutes réalités. Pour être vraiment méchant, quand on attend l’avion à Santo Domingo, la population qui revient de Punta Cana me fait dire que le thon rouge n’est pas une espèce en voie de disparition. L’aller Santo Domingo Paris, je l’ai fait à coté du membre d’une OMG d’Haïti. Il avait aussi besoin d’une cure de désintoxication. Une semaine à Punta Cana peut-être ?
Quand on arrive à la verticale de la mer des Caraïbes, on voit très nettement la différence avec l’Atlantique. Le turquoise fait presque mal aux yeux tellement il est surréaliste.
A demain peut-être…

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