Ca y est, la saison des cyclones a officiellement débuté avec Alma petite tempête tropicale qui pour l'instant embête le Yucatan (Mexique). Il n'est reste pas moins vrai qu'ici, à un bon millier de kilomètre du centre de la dépression, il est tombé des seaux d'eau, de la pluie de mousson avec des gouttes énormes qui tombent sans arrêt pendant plus de quatre heures. Je ne pense pas qu'il existe un système d'évacuation d'eau de pluie capable d'absorber pareil déluge. Les rues de Santo Domingo se sont transformées en ruisseau ou en rivière suivant leur situation. C'est là que l'on s'aperçoit de l'intérêt du 4x4 dans la ville.
La difficulté est accrue par l'absence de visibilité de la surface de la voirie. En effet, celle-ci ressemble plus à la pointe du Hoc le 7 juin 1944 qu'à l'autoroute de Normandie le lendemain de son inauguration : les ornières profondes et larges, les plaques d'égout qui n'ont pas été replacées après la dernière intervention, etc.. Donc, avec 10 cm d'eau sur la route, plus moyen d'apercevoir et d'éviter les pièges. Tout le monde roule à 10km/h en ne faisant attention à rien, ni aux autres véhicules, ni aux piétons. C'est sport.
Quand la pluie s'arrête, il ne reste que l'humidité et la chaleur. Il fait 32°C avec un taux d'humidité de 99%. Le hammam est plus confortable car on y est presque nu. Dehors, les vêtements collent à la peau, les cheveux dégoulines, c'est désagréable. Et faire du sport d'extérieur dans ces conditions relève du masochisme pur.
A demain peut-être...
En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo
dimanche 1 juin 2008
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