En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo
jeudi 26 juin 2008
Moussaka
Avant-hier, j’ai bien failli écraser un policier. Il faut dire que la circulation est tout à fait claire en République Dominicaine. Il y a des feux tricolores qu’une bonne partie de la population ne respecte pas. Il y a aussi des policiers chargés de faire la circulation aux mêmes carrefours. Quand il y a un policier, il ne faut pas regarder le feu tricolore sinon, il vous arrive ce qui m’est arrivé, je passe au vert légère tendance orange pour piler à 2cm du policier qui, du coup, était un peu furax. J’essaye de m’expliquer mais c’est une constante chez le flic de base, il a raison. De fait… Il me prend mon permis pour dresser un procès verbal comme on dit par chez nous, me coller une prune comme on dit aussi. On m’avait dit qu’il ne fallait jamais laisser un papier officiel à la police et, à ma grande surprise, il me rend tout ça et m’enjoint d’aller faire mes âneries un peu plus loin.
Pour une amende, il faut compter entre 500 et 800 pesos. Le bakchich que mon collègue a payé l’autre soir pour un feu grillé était de 500 pesos. Il ne devait pas être au courant des tarifs. Normalement, comme à Séville, il faut aller dans le bâtiment de l’administration du trafic, faire la queue à un guichet et payer après une petite demi journée de perdue. Ici, on m’a dit d’aller voir les agents de sécurité de la boutique qui se chargeront de m’encaisser. C’est pas beau la vie. La vraie question, c’est de savoir ce qui se passe si je ne paie pas. Serais-je retenu à la frontière ? L’agence de location de véhicules me fera-t-elle payer l’amende ? Irais-je en prison ? Dans le doute, je vais payer.
Mais pourquoi le titre ??? Parce que la moussaka d’hier soir était super bonne. Et ce n’est pas courant de manger une moussaka en République Dominicaine.
A demain peut-être…
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