En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

dimanche 16 mars 2008

All exclusive

Mañana

La côte nord est plus libre. Le tourisme est un peu moins développé que dans le sud est. Les hôtels sont moins présents, ils restent au bord de la plage et on peut se promener sur toute celle-ci sans risquer de passer la nuit au poste (ici à Cabarete). Le plus grand danger, ce sont les vendeurs de bijoux de plage, de cigares, d'excursion en mer et les cireurs de chaussures. Si si, il y en a sur la plage !!! Luis et Juan, vingt ans à eux deux, ont essayé de me convaincre qu'ils pouvaient cirer mes tongues... J'ai essayé de leur expliquer que c'était inutile. Pendant ce temps, Luis s'est emparé de mon polard de plage et a commencé à me le lire à haute voix. Comme ce n'est pas la moitié d'un âne, on a continuer la conversation. Ils vont à l'école, la preuve, ils savent lire. Ils travaillent sur la plage pour ramener de sous à la maison.
Tarde

Tout est orienté vers la mer. De la rue, typiquement dominicaine avec travaux, klaxons, motos, etc.. on ne voit rien de ça. Il faut traverser l'hôtel pour changer de pays, le bruit et la poussière sont remplacé par le vent et le sable.
Comme dans le sud, l'eau est chaude et les palmiers poussent sur la plage. Comme dans le reste de l'ile, les locaux sont pacifiques et ouverts. Mais contrairement au sud, l'eau n'est pas turquoise, c'est l'océan Atlantique.
La particularité de cette plage là, c'est que le vent s'y lève à 14h pour se coucher à 19h, tous les jours que dieu fait, de début janvier à mi-août. Il a toujours la même orientation. En février, par exemple, il y a eu 29 jours de vent entre 15 et 20 nœuds. Le reste de l'année est soumis au régime dépressionnaire local fait de tempêtes tropicales et d'ouragans. Le plan d'eau est protégé de la houle de l'Atlantique par une barrière de corail mort sur laquelle déroule de bonnes grosses vagues . Ici, les touristes viennent faire du kitesurf et de la planche à voile. Et ils ont raison. La densité de loueur de planche est raisonnable et suffisante. Quelques locaux enseignent les deux disciplines et en dehors des cours, font des démonstration impressionnantes.
Noche

Quand on dépasse l'anse de Cabarete vers l'est, les plages sont sauvages... Les cailloux affleurant ne permettent pas de les exploiter pour le tourisme. Les villas de luxes côtoient les vieux hôtels peu entretenus et les cabanons délabrés. Tous les contrastes de la république dominicaine.

1 commentaire:

lriaudel a dit…

Malgré es beau paysages, toutes ces découvertes, tu ne te sens pas un peu seul lorsque tu lis ton polard sur la plage ?