En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo
samedi 29 mars 2008
Mosquitos
Ça faisait longtemps que je n'avais pas quitté Santo Domingo. Je suis parti vendredi tôt pour éviter la route de nuit. Personne, au lendemain de la semaine sainte, les dominicains restent en ville. après l'autoroute, les travaux sur la route de Moca... L'empreinte zéro c'est pour dans trois siècles ici. Rien n'indique que vous passez d'une route normalement bitumée à un champ de bosses digne de l'alpe d'Huez. Pire, en continuant le champ de bosses, on tombe sur un pont coupé, que rien n'indiquait non plus. Demi-tour, déviation intuitive et retour à une route normale.
Après une bonne demi heure à cette sauce enfin la route de la sierra, sublime et sans fin. Le plaisir est chaque fois renouvelé. La fraicheur, la beauté du paysage...
Puis vient Savaneta et enfin Cabarete. C'est le soir, je suis soulé de conduite. Après un repas rapide sur la plage, direction la couette pour se refaire. C'est là que tout commence. Un chapitre du roman en cours, extinction des feux, le sommeil vient doucement lorsque, discrets comme une escadrille de Rafale en approche du Charles De Gaule, une dizaine de moustiques commence leur dîner. LES NERFS !!! Deux techniques possibles : le mépris ou le combat. Adepte de la non violence et surtout, mort de fatigue je me retourne sous le drap remonté au dessus de la tête. Une fois, deux fois, trois fois... à la trentième fois, l'option est devenue caduque, les nerfs en pelote il faut passer au combat et le moustique est retors. "Mais y connaissent pas Raoul !". Après deux heures d'une lutte âpre et sans merci, où l'intelligence fait face au nombre, la ruse à la force brute, le combat s'achève, faute de combattants. Et le sommeil pareil, pfuit, parti ! Il n'est que 4 heure du matin.
Ce soir, je ferme tout, je tue tous les insectes et je DORS ! Bonne nuit.
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