En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

jeudi 13 mars 2008

Inside Rep Dom


Quand on habite Santo Domingo, voir la montagne, ça se mérite. La ville est très grande. Il faut aller vers le nord par l'autoroute Duarte (nom d'un des trois fondateurs de la république) et là, c'est une autre paire de manche. Car la conduite sur l'autoroute fait regretter amèrement la conduite en ville. En ville, la quantité de véhicules à l'hectare empêche tout débordement tachymétrique. Ce n'est pas le cas sur l'autoroute où, en plus des 'voitures' et 'camions' dont l'age de la retraite n'est plus qu'un lointain souvenir, nous retrouvons les motos avec un conducteur et deux ou trois passagers, les vieux camions Mack (comme dans le film de Spielberg), les charrettes et le 4x4 flambants neufs. Chacun évoluant à sa vitesse maximum sur des ornières dignes de la pointe du Oc le 7 juin 1945. Je ne parle pas de piétons qui traversent, ni des véhicules qui circulent occasionnellement en sens inverse, ni des motards se passant la bière d'une moto à l'autre sans trop perdre le contrôle de leurs engins. Je vous laisse imaginer la conduite de nuit, j'ai essayé une fois... PLUS JAMAIS !


Donc, après plusieurs heures d'une concentration intense, sans laquelle il semble évident que la mort va surgir au prochain kilomètre, arrive la délivrance de paysages sublimes (pour en venir à la photo). De basses montagnes luxuriantes. No comment, c'est juste beau.

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