En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mercredi 7 mai 2008

Be cool


Aujourd’hui, un article en trois parties, pas énervées ou peu.

- Cyclonique,

Le printemps est très chaud ici. Il suffit de sortir déjeuner pour s’en apercevoir. Ce qui fait dire à des dominicains que la première partie de la saison des cyclones risque d’être assez active sur les Caraïbes. La première partie, c'est-à-dire la période de juin à septembre. Ça éclaire les statistiques de vent d’été en République Dominicaine. En effet, quand un cyclone passe avec des pointes de vents à 200 ou 250 km/h, il peut faire pétole le reste de la semaine, histoire de réparer le plus gros des dégâts, ça ne baissera pas beaucoup les statistiques. C’est comme quand Bill Gates rentre dans un bar, le nombre moyen de millionnaires en dollars dans le bar fait un bon vertigineux. Mais Bill Gates fréquente-t-il des bars où il n’y a pas de millionnaires ?
En voyant les images de Birmanie, on se dit que ça ne va pas être la fête tous les jours. Mais, les dominicains disent aussi que le cyclone meurtrier birman ne serait coté que 3 sur l’échelle des cyclones des caraïbes qui compte 5 échelons. Ce qui en fait un cyclone d’intensité moyenne. Un truc courant dans ce pays. Si j’en vis un, je vous fais un reportage en direct.
Ca me fait penser que si on veut naviguer sur cette mer, il va falloir prévoir ça en mai.

- Chaleur

Quand il fait chaud, on a tendance à marcher plus lentement. J’avais déjà l’impression que les gens marchaient lentement dans les rues de Santo Domingo, mais ça se précise avec l’augmentation des températures. D’ailleurs, j’étais surpris du rythme parisien pendant cette quinzaine française, il y fait plus froid qu’ici. Je me demande si ça n’influence pas le rythme de travail ? Un peu d’éthologie du dit travail permet de vérifier qu’il existe une température optimum de productivité. Je revenais énervé par un certains nombre de choses en suspend et en fait, les projets vont leur petit bonhomme de chemin pas énervé pour deux sous. La gentillesse des dominicains ne laisse pas de place à l’énervement. « El mundo no se va a acabar » dit-on à Santo Domingo (le monde ne va pas s’arrêter). Be cool! Et je le redeviens. Ici, plus que de la capacité à atteindre vite un résultat, il faut de la patience et de la suite dans les idées. Ça permet de mener beaucoup de projets de front, j’adore ça.

- Question de temps,

Combien faut-il de temps à un banquier pour s’apercevoir que le gérant des 3 millions d’Euros qu’il a placé dans une PME est incapable de faire ce pourquoi on lui a prêté de l’argent ? 2 ans. Il reste beaucoup de question et surtout un constat : on peut être extrêmement créatif, excellent vendeur et mauvais gestionnaire. Il faut que j’y repense…

A demain

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