En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mercredi 21 mai 2008

Circulez, il n'y a plus rien à voir


Passé le scrutin, c'est impressionnant, les affiches disparaissent très vite du paysage. Qui reste sublime, surtout dans la montagne. Les élections se donc bien passées, il n'y a eu que trois ou quatre morts. Il y a eu aussi quelques scènes qui seraient mémorables n'importe où ailleurs. Par exemple, ce député de la majorité qui tombe sur son adversaire dans un bureau de vote et qui ne trouve rien de mieux à faire que de sortir son pistolet et d'ouvrir le feu. Amusant comme méthode de sélection politique. Les cartouches dans les urnes. Je comprends maintenant pourquoi il y avait autant de monde autour des bureaux de votes, c'est comme l'arène pour les combats de coqs. Des fois qu'il se passe quelque chose, il ne faut surtout pas le louper.
J'aurais plutôt tendance à éviter ce type de situation avec moi dedans. Plus on est loin des balles, moins elles ont de chance de nous atteindre.
Le résultat est connu, et le perdant, Miguel Vargas, qui perd avec les honneurs puisqu'il fait beaucoup mieux que ne le prédisaient les sondages, a quand même fait une charge sur l'utilisation des fonds publiques pour la campagne du candidat sortant. Si la loi du pays le permet, il n'y a rien à dire. Moi, ça ne me rappelle pas du tout le ministre de l'intérieur d'un pays européen qui profitait de ces déplacements professionnels pour placer un petit meeting. Ça fait des économies d'échelles.
En photo, la route de Moca à Sabaneta. Je ne m'en lasse pas.
A demain peut-être...

Aucun commentaire: