En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mercredi 7 mai 2008

Retour à Santo Domingo


Quand j’étais petit, je veux dire jeune, je n’ai jamais vraiment été petit, je me disais que les principes c’est des conneries, qu’on peut vivre sans, qu’il faudrait surtout éviter d’en suivre un, ne serais-ce que celui-ci. Rhétorique d’adolescent contre rhétorique de vieux con ? Maintenant que j’en suis un, vieux, j’assume le fait d’avoir des principes et de les suivre. Le premier est de faire ce qu’on a dit que l’on ferait, et il faudrait parfois mieux la fermer… Donc, me voilà en route de nouveau pour les Amériques : Santo Domingo. L’Airbus se traîne à 800 km/h à 11 300m d’altitude alors qu’il fait -63°C dehors. Ca va lui faire drôle d’atterrir à ‘Las Americas’. Enfin, c’est ce que raconte l’écran que j’ai sous les yeux. Comme je n’ai aucun moyen de vérifier, je le crois sur parole. Je quitte donc les côtes du Portugal et l’Europe où je laisse tous ceux que j’aime. Ce n’est pas que je n’aime pas Santo Domingo, il faut être clair, ma vie est là où sont ceux que j’aime et pas à Santo Domingo. Je ne vais pas râler, j’en connais qui sont à Pitesti. Ca me fait penser à Brice, notre ministre de la honte et de la xénophobie. Il pense que traquer des gens qui viennent travailler dans le pays des droits de l’homme est le mieux qu’il puisse faire de sa vie, tant mieux pour lui. Tant pis pour les autres, y compris moi qui pense que c’est se mettre au service d’une honteuse ânerie. Comme me le disais si justement Fred, mon valeureux amis deuxième ligne, c’est faire respecter les lois de la République… C’est ce que devaient aussi se dire les gardiens de camps de sinistre mémoire. Quand les lois son iniques, il faut les changer, et non les faire respecter contre vents et marées. Mais comme il faut à tout bon politique un bon bouc émissaire, Nicolas et Brice exposent les émigrés clandestins comme les dominicains leurs haïtiens.

Enfin, pour clore la séquence énervée, je passerai presque sous silence le temps qu’il faut pour réserver un billet d’avion chez Air Europa et les 50 minutes d’attente au téléphone pour confirmer une réservation sur le WEB. Low Cost quand tu nous tiens…

Laissons là ces considérations politiques et commerciales pour nous intéresser à la deuxième partie des aventures de Cricri au pays des dominicains. Ceux qui dansent le merengue et produisent du rhum, pas ceux qui se chaussent de sandales en cuir et portent des robes de bure.

Qu’est-ce qui nous attend ? Les aventures de l’équipe de rugby de la République Dominicaine qui prépare sa rencontre contre une sélection de la Guadeloupe, avec votre serviteur comme co-entraîneur. Les élections présidentielles dominicaines : Fernandez Leonel passera-t-il au premier tour ? Arriverais-je à passer un jibe avant la fin du mois de juillet ? Y aura-t-il suffisamment de vent à Cabarete pour cela ? Trouverais-je le temps de faire un saut à Curaçao avec Laurent et de vous ramener des images sublimes et énervantes de régates en mer des Caraïbes ? Omar est-il vraiment capable de fabriquer de bonnes guitares ? Pierre décrochera-t-il son contrat à Santo Domingo ? Liliana reviendra-t-elle terminer son projet ? Que de questions passionnantes et des dossiers brûlants qui ne demandent qu’à s’ouvrir sur ce blog.

A demain…

PS : la photo, comme d'habitude depuis une semaine, est normande.

1 commentaire:

lriaudel a dit…

Ouhais arrête de râler !! Y'en a qui sont encore chez L4.....

Si tu n'es pas encore au courant, SV a quitté L4....

A pluche !