Un bon séjour à l’étranger ne peut se concevoir sans une visite à l’hôpital local. Alors voilà pour les traumats, on a le choix entre le sport et l’accident de voiture. Samedi, c’était au sport, malgré la conduite locale dont j’ai déjà écrit tout le bien… Un bon gros coup mal placé qui empêche de déglutir trois jours plus tard, il faut vaguement s’en inquiéter. Direction le toubib de l’ambassade. Charmante doctoresse qui m’envoie illico chez les échographes et radiologues locaux. Coût de l’opération : un quart du salaire minimum dominicain. Après deux heures d’attente dans une salle climatisée, un échographe dominicain me rassure sur l’état des cartilages et des os en me demandant de prendre un peu plus soin des muscles, ce sont eux qui se plaignent. Coût de l’opération : un cinquième du salaire minimum dominicain. Donc, pour un peu moins de la moitié du salaire minimum dominicain, soit à peu près un dixième de RMI, j’ai été diagnostiqué et on m’a vendu les antalgiques qui convenait, pas un de plus, pas un de moins, tout ça dans une humeur aimable et visiblement compétente. Enfin, pour la compétence, il faudra attendre une petite semaine, voir si je suis encore en vie.
Pour en revenir à la République Dominicaine, les médecins étaient en grève il y a une quinzaine. Ils réclamaient une augmentation de salaire. Et quand ils sont en grève, ils ne rigolent pas : tout était fermé, même les urgences. Au bout du compte, ils n’ont rien obtenu.
Je n’écrirais rien ici de l’hôpital privé d’Antony car ils ont remis l’épaule de ‘La Taupe’ mais pour le reste… « Quand on sait ce qu’on sait, qu’on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, et ben on fait bien de penser ce qu’on pense et d’pas l’dire ! » (Les vamps).
A demain…
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