En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

jeudi 22 mai 2008

En mai, fait ce qu’il te plait


Les rues de Santo Domingo ne sont pas forcément sures. J’en ai croisé un exemple hier. Un automobiliste téléphonait au volant de son 4x4 toutes fenêtres ouvertes dans les embouteillages. Un motocycliste s’arrête à sa hauteur, lui chipe le téléphone et fiche le camp. L’automobiliste sort de sa voiture un pistolet à la main et… heureusement pour tout le monde, le motocycliste avait pu fuir.

On peut tirer plusieurs conclusions. La première confirme qu’il est dangereux de téléphoner au volant sans kit main libre mais pas forcément pour le conducteur ou ces voisins directs. Si le motocycliste avait été à porté de feu, le brave conducteur aurait joyeusement vidé son chargeur dans la rue. La deuxième, c’est qu’à Santo Domingo, personne n’hésitera à abattre un voleur de téléphone mobile s’il est à portée de tir. Ça fait réfléchir non ?

Le responsable de la sécurité de la société pour laquelle je travail ici envoie à tous les nouveaux arrivant un document intéressant. Seraient-ce les consignes de sécurité pour la visite de Georges Bush à Téhéran ? La visite du Pape en Irak ? La sortie de prison de Dutroux à Bruxelles ? Pas du tout, ce sont les recommandations pour se promener sur les trottoirs de la capitale de la République Dominicaine. De la zone de sécurité qui doit être de vingt mètres autour du promeneur à la position de la voiture dans les embouteillages, tout y passe sur la trentaine de pages. Mais il n’est jamais décrit comment se comporter quand un dominicain qui vient de se faire voler quelque chose ouvre le feu. Moi je sais: se coucher à plat ventre et mettre les mains sur la tête en attendant la fin des hostilités. Je rigole, enfin pas trop quand même.

A dimanche, peut-être, c'est loin les Antilles néerlandaises.

A ce sujet, la photo n'a pas été prise à Amsterdam mais dans l'aéroport de Curaçao. Le duty free de fromage !

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