En direct de là où je suis. Un jour, une photo depuis mon retour de Santo Domingo

mercredi 2 juillet 2008

Whaou...


Je vous ai parlé de Manu, le sexe symbole du service finance. Il est venu en costume cravate aujourd’hui, provoquant un début d’émeute parmi la nombreuse gente féminine du dit service. On a presque été obligé d’appeler la sécurité. L’évènement a été fixé pour l’éternité par les appareils photos d’à peu près tout le monde. Il faut rappeler que la tenue de travail ici, c’est jean chemise et très rarement costar cravate.


Cela fait partie des us et coutumes locales. Par exemple, les anniversaires sont fêtés au bureau. L’employé qui aura vieilli d’un an verra son bureau décoré de ballons gonflables et de confettis. Chaque fois, je me dis qu’il faut beaucoup de rigueur dans ces célébrations, si quelqu’un est oublié, il va se sentir vraiment exclus.


Une autre coutume étrange : le baby shower. C’est une fête organisée pour les femmes enceintes sur le point de partir accouché. En fin de journée, une grosse pâtisserie dominicaine (Les pâtisseries dominicaine sont à peu près aussi appétissantes que les pâtisseries anglaises, Brrr) et des cadeaux. Tous ces petits évènements meubles la vie de l’open space. Management Mac Do.?


Les désordres dans l’hygiène de vie entrainent des désordres émotionnels. Hier, en lieu et place du jogging, c’était réunion jusqu’à 20h suivit d’apéritif dominicain à base de rhum avec régime dissocié pizza, sans glace. Rien que du bon, David Servan-Schreber condamnerait et il aurait raison. Aujourd’hui, la concentration est plus dure à trouver et surtout, le moindre dérangement la fait fuir à la vitesse de la lumière. Il faut trouver les ressources pour la maintenir en place. Les désordres émotionnels, c’est comme le Kite Surf, le Windsurf ou le rugby, se sont des sensations impressionnantes. Dire qu’il y en a qui se drogue pour ressentir ce genre d’effet.


A demain peut-être…

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